#048 - J'ai la haine
Les messages haineux sur les réseaux sociaux. Ca devient la norme.
T’es trop gros. T’es trop roux. T’es trop arabe. T’es trop asiatique. T’es trop français. T’es pas assez français. T’es trop musulman. T’es trop juif. T’es trop mec. T’es trop meuf. T’es trop noir. T’es trop blanc.
Pourtant, les réseaux sociaux sont intéressants. On peut y faire de la veille. S’instruire. Apprendre. Se mettre en relation avec des personnes ou des entreprises hyper intéressantes.
Alors comment faire ?
Comment faire avec cette haine ?
J’ai moi-même eu à la subir. C’est un sentiment étrange. Etrange parce que dans “la vraie vie”, on me cherche rarement des problèmes. Et ceux qui osent le regrettent amèrement.
Mais comment répondre, se défendre lorsqu’on nous attaque par écran interposé ? Lorsqu’on se cache derrière un pseudo pour invectiver ?
Au début, je vous avoue avoir été frustré. Ca ajoutait de la rage à ma rage.
Un jour, en lisant un bouquin de Marc Aurèle, je suis tombé sur l’une des sagesses qui lui est attribuée
“Choose not to be harmed — and you won’t feel harmed. Don’t feel harmed — and you haven’t been.”
Ca a fait tilt. Et si les rageux m’atteignaient uniquement parce que je les laissais m’atteindre ?
Comme souvent, c’est une question de contrôle.
Se focaliser sur ce que l’on contrôle.
Je ne contrôle l’abruti raciste plein de courage virtuel qui déverse sa haine tout en étant caché derrière son écran. Je n’ai pas la main.
En revanche, j’ai la main sur moi. Sur mon ressenti. Sur une partie de mes émotions. C’est donc sur ça que j’ai décidé d’agir. Agir sur ce que je peux contrôler.
Dans un monde virtuel, c’est moi qui décide de donner aux gens le droit de me heurter, de me blesser. C’est moi qui décide de l’emprise que je veux qu’ils aient sur moi.
Je peux aussi décider de ne pas leurs donner ce pouvoir.
La vie est courte.
Des aigris, des sociopathes, des frustrés, des demeurés et j’en passe, y en a.
Des gens qui sont payés pour pourrir la vie des gens, y en a.
Des personnes qui n’ont pas de vies, il y en a une pelleté.
Les gens qui n’ont pas de vies ont tendance à dérober celles des autres. Ils veulent vous ramener à leurs niveaux.
Une personne qui vient dégobiller sa haine a un problème à régler avec elle-même.
Ce n’est pas vous le problème. C’est elle.
Si les gens veulent vous haïr pour ce que vous êtes ou pour ce que vous faites, laissez-les déblatérer. Laissez les s’étouffer dans leurs haines. Buvez du thé.
Votre vie est trop précieuse pour accorder du temps à ce type de personnes.
On cherche à répondre. A éduquer. Et on ne sait pas comment faire.
La solution n’est pas de savoir répondre. La solution est de savoir ne pas répondre. Il faut savoir ignorer.
Un proverbe arabe dit:
“Si tu veux qu’une personne cesse d’exister, cesse de la regarder.”
J’ai cessé de regarder les haineux et les foireux.
Ils ont cessé d’exister.

Une citation
“Better to die fighting for freedom then be a prisoner all the days of your life.” ― Bob Marley
Une vidéo
Une vidéo (en anglais) sur ce qui nous rend heureux.
Une astuce d’écriture
Ecrivez avec conviction.
Une question

Un W.O.D confiné
(100 Jumping Jacks) x 10 Rounds
15 secondes de repos entre chaque round.
A demain !